Deux signes sont devenus récurrents dans cette bousculade des codes de mon travail : le cœur et le triangle . Le premier comme symptôme graphique de la figure humaine, le second comme organisation de l’espace. L’alphabet de mon langage formel s’est minimalisé et je me suis satisfait de l’exploration de ces signes comme éléments suffisants mais pas toujours nécessaires. Puis l’ensemble de ce langage primitif s’est féminisé parfois lisible parfois moins. Les jeux de peintures sont devenus plus importants que ce à quoi ils pouvaient ressembler.

J’aime qu’une « toile » ne se laisse pas facilement « contraindre ». Je n’ai pas de maitrise absolue sur ce que je fais quand je peins, sculpte, ou dessine et c’est une chance. Le voyage m’intéresse plus que la destination et c’est sans doute la raison qui me fait sans cesse aller, revenir, affronter, ce qui peut sembler être toujours le même paysage. Je ne crois pas à la maitrise absolue de l’artiste sur son œuvre sauf à se recopier lui- même ce qui est une prétention de convaincu ! …

2016 Abandon de chapelle II. Nantes

2013 Abandon de chapelle. Nantes

2005 La tentation de la Figure (1). Nantes

2001 Nomade Chantiers de l'Esclain. Nantes

1991 Grand Palais, Galerie Plessis. Paris

1988 Galerie La Cour 21. Nantes

1986 Maison de l'avocat. Nantes

1979 Galerie Medamothi. Montpellier